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Questionnaire des candidats et des candidates du quartier 12 – Élections municipales d’Ottawa 2022

Avec un tel nombre de candidats pour les prochaines élections municipales (le plus grand nombre de tous les quartiers !), l’ACV a voulu donner un coup de main aux électeurs locaux. Nous avons recueilli des questions auprès de résidents, d’entreprises et d’organismes sans but lucratif locaux, et nous en avons envoyé une copie à chaque candidat.  Les réponses que nous avons reçues sont présentées ci-dessous, classées par candidat dans l’ordre alphabétique. De nouvelles réponses seront ajoutées au fur et à mesure qu’elles nous parviendront. Bonne lecture !

Réponses au questionnaire

Développement durable

Comment pensez-vous réaliser la revitalisation du Chemin Montréal ? La Ville a dépensé beaucoup d’argent, nous avons vécu (et vivons encore) les dérangements de la construction, mais à la fin des travaux nous n’aimerions pas retrouver encore tous les commerces barricadés !

Patrick Auguste : C’est vraiment frustrant de voir tous ces blocages depuis longtemps maintenant sur cette artère principale de Vanier surtout que les travailleurs sont peu présents.
Une fois élu comme représentant du quartier à la Ville, je m’informerai auprès du service de la Ville concerne des détails pour évaluer la situation, identifier les sources de lenteur et chercherai a avoir plus de transparence sur ce dossier pour les résidents. Puis, avec le concours des experts de la Ville et la pression des résidents, je travaillerai à des solutions durables pour libérer cette artère si importante autant pour les résidents que pour nos commerces

Kim Leclerc : Soyons honnêtes, la plupart des dégâts ont déjà été faits. Les travaux sont toujours très douloureux pour les commerçants, j’ai un ami qui a déjà été acculé à la faillite suite à la réhabilitation d’une artère commerciale (ce n’est pas à Ottawa).

Tout nuage a son revers, c’est l’occasion de redynamiser la vie commerciale de la route. Nous devons faire un travail d’ambassadeur pour attirer les entreprises et les restaurants qui font vivre une artère commerciale.

Il est important que nous ne manquions pas l’occasion d’améliorer le transport en commun afin d’assurer un trafic et une fréquentation élevés pour les entreprises qui se développeront ou rejoindront notre quartier.

Stéphanie Plante : À terme, la vision pour le chemin de Montréal est de construire une rue principale dynamique et accueillante dotée d’un réseau de transport équilibré qui permettra aux résidents et aux commerces de prospérer et l’ouverture permanente du chemin dans les deux directions est prévue pour cette année.

Je crois au quartier de 15 minutes Imaginez vous quitter votre résidence et vous avez accès à tout ce dont vous avez besoin à moins de 15 minutes à pied – médecin de famille, épicerie, emploi, transport en commun, garderie, café, pharmacie, parcs, centres communautaires, etc.

Cependant, les commerces du chemin de Montréal ont souffert à cause de la pandémie et la construction. Les petites entreprises sont l’âme de la communauté. Ils méritent d’être dédommagés, car ils soutiennent nos communautés et contribuent à un mode de vie sain. Pendant la campagne électorale, j’ai déjà commencé à faire des entrevues sur les médias sociaux des petites entreprises de mon quartier en interviewant les propriétaires et en racontant leurs histoires remarquables. J’ai parlé avec des propriétaires de restaurants et de bars, des dépanneurs et des nettoyeurs à sec – ils ont tous des parcours très intéressant.

quartier de 15 minutes:
https://participons.ottawa.ca/nouveau-plan-officiel

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En tant de conseiller, comment envisagez-vous votre rôle pour développer le plan secondaire Vanier ?

Patrick Auguste : Je ne suis pas informé de ce plan et ai fait des recherches, mais, n’ai rien trouve sur ce plan.
Sans pouvoir donc, me prononcer d’avantage, j’encouragerais plus de visibilité pour ce projet

Kim Leclerc : Je crois que le plan de mérite secondaire n’est plus conforme aux meilleures pratiques et aux changements rapides que nous observons dans notre communauté.

Sans être jeté ou mis en pause, il est important de le revoir et de le mettre à jour pour s’assurer qu’il répond aux besoins de la communauté, y compris ses impacts sur le transport en commun, l’accès au service et la vision du changement climatique.

Cela dit, de nombreux changements sont nécessaires, mais la communauté doit être mieux impliquée. Actuellement, de nombreux résidents ont le sentiment d’être les destinataires du changement, mais la communauté doit être davantage impliquée et avoir voix au chapitre à toutes les étapes.

Stéphanie Plante : Les objectifs principaux pour le Plan secondaire du district du chemin de Montréal sont:

Encourager le long des rues principales traditionnelles des aménagements et des réaménagements qui complètent et mettent en valeur les éléments positifs du caractère actuel du secteur;

Mettre en valeur le paysage de rue du chemin de Montréal, de l’avenue McArthur, du boulevard St Laurent et de la promenade Vanier;
Améliorer les installations piétonnières et cyclables dans l’ensemble du district; et

Prévoir des aires de rassemblement public, des espaces ouverts paysagés accessibles à tous et des œuvres d’art public qui reflètent l’histoire du district.

Comme conseillère, je ferai le suivant:

Travailler avec les associations communautaires locales pour continuer à financer et à promouvoir la programmation gratuite dans tous les coins de notre circonscription : Festival des sucres, Art in the Park, La Nouvelle Scène, festival Buskers, cinéma dans les parcs, festival Awesome Arts, Piste d’hiver Rideau, ventes de garage communautaires, etc.;

Poursuivre et élargir le programme d’arts publics et se pencher davantage sur l’art pour les passages pour piétons, les boîtes électriques et, bien sûr, les peintures murales. Examiner également la possibilité de visites de murales et d’un festival de murales;

En collaboration avec la société d’histoire locale, la ZAC et les résidents – avancer un projet pilote qui expliquerait l’histoire, le patrimoine et la signification des noms, des rues, des maisons, des parcs et des peintures murales de Rideau-Vanier;

Travailler avec les ZAC locales pour étendre le soutien et défendre nos petites entreprises afin qu’elles restent une partie intégrante de notre communauté;

Assurer un échéancier ferme, avec des points de référence clés, de la part de la ville quant au moment où toutes les routes de Rideau-Vanier pourront avoir au moins une piste cyclable protégée; et

Faire de Rideau-Vanier le quartier le plus vert en préconisant ce qui suit:

Salles de bain et fontaines d’eau dans tous les parcs du quartier 12;

Allonger les heures d’ouverture des piscines et pataugeoires lors des journées chaudes;

Projets pilotes de kiosques alimentaires : petits kiosques et sièges à l’extérieur pour permettre aux habitants de profiter de la cuisine des restaurants locaux; et

Travailler avec les résidents pour créer des mini-parcs là où les espaces verts le permettent (au bout de la rue Charlotte dans la basse-ville par exemple) avec des bancs, des jardins communautaires, des pollinisateurs et des arbres.

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Vanier manque des parcs et des installations de loisirs. Quelle action prendriez-vous afin d’aborder ce problème ?

Patrick Auguste : Je ferai une identification et une évaluation des parcs et lieux de loisirs à Vanier, de leur état, les constructions le plus souvent, abandonnée. Ensuite, je ferai avec le concours des compétences a la Ville, d’un plan de revitalisation et changement de vocation de ces lieux vers l’offre de loisirs pour toutes les générations

Kim Leclerc : C’est effectivement le cas en matière de loisirs. En tant que père de famille, j’ai dû me rendre plusieurs fois dans l’est de la ville pour suivre des cours avec mon fils en raison du manque d’espace dans notre quartier.

À court terme, il est important de mieux équilibrer les espaces.

Il y a un manque d’espace, qui peut être résolu à court terme avec la participation des écoles du quartier. C’est une solution qui est à l’étude et qui existe dans plusieurs autres endroits avec succès.

En ce qui concerne le manque de ressources humaines, le fait que notre communauté consomme beaucoup de ces services dans d’autres parties de la ville justifie pleinement le transfert de ressources vers notre quartier. Cela ne représentera pas une diminution des services pour les autres quartiers, mais une diminution de l’utilisation des services par les résidents de notre quartier.

En ce qui concerne les parcs, la situation est plus compliquée.

Tout d’abord, nous devons évaluer comment nous pouvons faire un meilleur usage de nos parcs existants. Certains sont sous-utilisés.

Deuxièmement, la ville devrait envisager la possibilité de disposer d’un large droit de préemption pouvant être utilisé pour protéger les logements, mais aussi pour permettre le développement des services en fonction de la densification.

Stéphanie Plante : Notre quartier manque d’installations récréatives. L’une de nos plus grandes opportunités se trouve au coin de Lajoie et Lévis où je prévois travailler avec la Ville pour développer des installations récréatives. La ville aimerait mettre 20 000 pieds carrés d’un bâtiment de centre de loisirs et d’un terrain de sport à l’arrière. Je vais consulter la communauté pour s’assurer que leurs besoins sont au cœur des discussions du réaménagement de ce site.

Nouveau programme pilote: Nos écoles serviront de gym communautaires – YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=BkV3BrqdCAQ

Il est important que nous augmentions la disponibilité des programmes récréatifs en français parce que les parents se plaignent tout le temps qu’il n’y a pas assez d’options de cours en français.

Je me suis également engagé à travailler avec nos conseillers scolaires locaux dans tous les conseils scolaires pour ouvrir nos gymnases la fin de semaine. Cela donnera aux résidents, ou en particulier aux enfants, la possibilité de jouer à l’intérieur sans payer des frais d’inscription.

J’entends aussi faire du porte-à-porte à Vanier pour dire que les gens veulent un parc canin clôturé! Je pense que c’est une idée fantastique et j’ai hâte de travailler avec nos résidents à deux et quatre pattes pour y arriver.

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Que diriez-vous aux résidents de Vanier Nord qui s’inquiètent de la forte intensification urbaine, anticipée dans leur quartier et du manque d’écoles à distance de marche ?

Patrick Auguste : J’approcherai les conseils scolaires d’Ottawa pour voir pour les amener à travaillerai à développer leur offre scolaire vers Vanier Nord.

Kim Leclerc : En tant qu’habitant du quartier et père de famille, je comprends et partage leurs préoccupations.

Si la densification est nécessaire, elle doit être le résultat d’une véritable vision. Nous ne sommes pas une banlieue, nous ne pouvons pas densifier et placer les services à plusieurs kilomètres.

Nous sommes une communauté vivante et historique, qui est prête à se développer mais de manière ordonnée. La densification ne se résume pas à des tours à condos. Il s’agit de mettre en place le niveau de services nécessaire, de construire des espaces urbains. Il s’agit d’imposer des normes de conception et d’esthétique. Il s’agit de fournir des écoles, des magasins, des services hospitaliers, des espaces familiaux et des lieux de rassemblement.

Je veux que Vanier ait droit à une véritable vision de la part de la ville et à un plan d’action cohérent.

Stéphanie Plante : Comme mentionné ci-dessus, je crois et soutiens pleinement le quartier de 15 minutes. Notre quartier comprend tant de joyaux : la plus grande université bilingue du Canada, le centre commercial le plus achalandé d’Ottawa, le marché By, l’histoire et le patrimoine de la Basse-Ville et de la Côte-de-Sable ainsi que la francophonie et la vitalité de Vanier. Par conséquent, la densification à Rideau-Vanier devrait être compatible avec le riche patrimoine historique du quartier. Les développements devraient mettre l’accent sur des unités abordables de 3 chambres et plus pour accueillir les familles et les personnes âgées qui ont choisi de faire de Rideau-Vanier leur chez-soi. Cela permettra de maintenir l’intensification à un niveau raisonnable et d’encourager les conseils scolaires à assurer un service pour les parents dans le quartier.

quartier de 15 minutes:
https://participons.ottawa.ca/nouveau-plan-officiel

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Politique sociale

Comment évaluez-vous le logement abordable, y compris le logement profondément abordable et les logements sociaux, à Vanier. Quelle action prendriez-vous en tant de conseiller ?

Patrick Auguste : Je travailler à agrandir la collaboration entre les associations de logements de la Ville, des propriétaires avec un leaderhip plus pro actif de la Ville pour plus de reglementation et maitriser d’avantage le coup du logement

Kim Leclerc : Il y a une énorme pénurie de logements abordables, en particulier de logements pour les familles, dans notre communauté. Il est nécessaire d’améliorer l’accès pour de nombreux groupes de revenus. Cela fait de notre communauté une option de moins en moins viable pour de nombreuses personnes. C’est une situation très complexe et c’est un défi en Amérique du Nord, pas seulement dans notre communauté.

Cela ne nous dispense pas d’agir, bien au contraire.

1- Nous avons besoin d’un véritable plan de densification qui respectera le caractère de notre communauté. Il ne peut y avoir de logements abordables si le parc est limité.

2- Nous devons changer le processus d’approbation. Actuellement, il est long et peu respectueux des voisins, l’Armée du Salut en est l’exemple le plus parlant. Nous devons apprendre des approches européennes et néo-zélandaises de démocratie ultra-locale pour les changements et l’approbation des projets qui respectent les règles.

3. Ottawa doit devenir une plaque tournante de l’innovation en matière de logement abordable avec l’accord des provinces et du fédéral. Adopter l’approche éprouvée où l’argent pour le logement abordable est transféré des promoteurs aux utilisateurs pour leur permettre de payer leur propre logement.

4- Il faut créer une grande coopérative d’habitation qui possède et gère de nombreux immeubles et qui bénéficie de la sécurité d’un prêt de la ville.

5- Les locataires doivent être mieux supervisés et protégés dans le cadre des compétences de la ville.

Stéphanie Plante : Nous devons accroître l’offre de logements sociaux, abordables et familiaux. Stéphanie appuient la campagne #StartsWithHome de l’Alliance to End Homeslessness que vous pouvez lire (en anglais seulement). Parallèlement aux recommandations de #StartsWithHome, elle est également en faveur du suivant :

Entamer une discussion avec le gouvernement fédérale and propriétaires sur les immeubles sous-utilisés dans le quartier Rideau-Vanier pour voir s’ils peuvent être réaménagés en unités d’habitation.

Simplifier le processus de délivrance des permis de construire et de rénovation pour les promoteurs qui incluent dans leurs plans d’aménagement des logements destinés à la conservation du patrimoine, des logements sociaux, des logements familiaux (3 chambres à coucher) et/ou des logements adaptés aux revenus.

J’appui une stratégie d’ acquisition comme de droit de préemption pour que la ville ait le droit de premier achat sur les ventes immobilières dans les zones qui n’ont pas de logements publics, afin que nous puissions diversifier les quartiers qui ont des logements communautaires d’Ottawa.

Donner la priorité aux familles vivant dans des motels pour les logements sociaux et s’assurer que les grandes sociétés de location (CLV, District, etc.) consacrent un pourcentage de leurs unités aux personnes à faible revenu tout en facturant des loyers adaptés au revenu.

StartsWithHome:
https://www.startswithhome.ca/platform?active=platform_preservethequality1

Alliance to End Homelessness:
https://www.endhomelessnessottawa.ca/

droit de préemption:
https://montreal.ca/sujets/droit-de-preemption

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Le projet de L’Armée de Salut est pratiquement approuvé. Quelles mesures prendriez-vous en tant de conseiller ?

Patrick Auguste : Je travaillerai à poursuivre le non accès de ce projet a du financement afin d’exercer une pression pour obtenir une réduction de son ampleur, son découpage et de construire des unités de ce type répartiés dans d’autres secteurs d’Ottawa

Kim Leclerc : Dans les faits, le projet a malheureusement franchi toutes les étapes nécessaires à sa réalisation sans réelle consultation et considération des citoyens vivant à proximité. C’est le fait d’une ville qui n’applique pas les meilleures pratiques qui existent.

Pour la situation actuelle, les moyens d’action dont dispose le conseiller municipal commencent à faire défaut. Dire le contraire serait mentir aux citoyens, mais il est possible d’entreprendre les actions suivantes :

1 – Prendre la tête d’une coalition et s’attaquer au financement du projet.

2 – Préconiser que la ville adopte une approche moderne de la prise en charge des personne sans-abri qui tienne compte des meilleures pratiques.

3 – Veiller à ce que les autres quartiers de la ville développent les ressources nécessaires pour soutenir les personnes sans domicile là où elles se trouvent.

Ceci étant dit, c’est vraiment tragique pour les résidents et les personnes en situation d’exclusion liée au logement. La ville les considère comme une marchandise que l’on peut déplacer à volonté, comme si Rideau-Vanier était le seul endroit où leur présence était autorisée.

Cela montre également que le processus de consultation est dysfonctionnel. La situation doit être corrigée.

Stéphanie Plante : L’approbation de la demande pour le refuge de l’Armée du Salut sur le chemin de Montréal – qui n’était pas conforme au plan officiel – est le plus gros échec du Conseil au cours du dernier mandat. Comme l’indiquait la description du projet par la Ville : La propriété est désignée rue principale traditionnelle à l’annexe B du Plan officiel de la Ville d’Ottawa. L’article 3.1 du Plan officiel autorise l’hébergement en refuge dans un certain nombre d’autres désignations où le règlement de zonage autorise une utilisation résidentielle, mais les rues principales traditionnelles ne sont pas incluses.

Rideau-Vanier compte 12 refuges. Il est temps que les autres quartiers nous aident à trouver des solutions aux manque de logement social et abordable. Je continuerai de m’opposer à sa construction et j’encourage tous les paliers de gouvernement à ne pas contribuer financièrement à ce projet.

Comme je l’ai dit plus haut, les refuges sont des solutions temporaires car ils traitent les symptômes de notre problème d’itinérance et forcent les utilisateurs dans des environnements imprévisibles et en ne leur permettant pas de vivre à leur plein potentiel. Nous avons besoin de plus de logements sociaux, pas de refuges. Veuillez consulter ma réponse à la question 5 pour savoir ce que je veux faire pour résoudre les causes profondes de l’itinérance chez les citoyens de Rideau-Vanier.

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Rideau-Vanier compte de nombreux résidents handicapés vivant dans la pauvreté. Étant donné que le laissez-passer communautaire est l’un des rares outils dont dispose la Ville pour rendre la vie plus abordable à ces résidents, seriez-vous favorable à la réduction de ces tarifs de 1,75 $/trajet à zéro ?

Patrick Auguste : Oui. La solidarité sociale doit s’exercer ici pour les plus vulnérables d’entre nous.

Kim Leclerc : L’accès aux transports est très important et le coût peut être un obstacle majeur à l’accès aux services et peut avoir des impacts sociaux négatifs.

Je suis en faveur d’une augmentation de la subvention pour les plus jeunes, les plus pauvres et les personnes handicapées. Cela inclus une réduction à zéro dans la majorité des situations.

Cela ne doit pas nous empêcher de nous pencher sur les questions relatives à Para Transpo et OC Transpo.

Les arrêts d’autobus et la conception des routes doivent être considérablement améliorés. Nous n’avons pas fait tout ce qui aurait pu être fait lors des travaux du chemin Montréal.

Finalement, nous devons examiner comment mieux servir les personnes neurodivergeantes.

Stéphanie Plante : Absolument.

Il est tout aussi important de prioriser le déneigement et déglaçage des trottoirs afin qu’ils puissent se rendre à l’autobus en premier lieu. J’ai vu souvent comment un mauvais déneigement bloque les intersections, qui affectent surtout les personnes sans bonne mobilité,

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Êtes-vous en faveur du transfert et de la parité du financement entre la police et les services sociaux ?

Patrick Auguste : Oui. Car la prévention de la violence par une plus grande offre d’accompagnement, notamment, aux jeunes, est plus efficace que la répression policière.
Je propose non seulement une parité services sociaux et Police, mais aussi une redistribution du financement de la Police en octroyant plus de ressources a la Police communautaire pour se rapprocher, notamment, de la jeunesse en développant des activités de loisirs conjointes.

Kim Leclerc : Je pense que nous pouvons améliorer la façon dont nous nous occupons des gens. En ce moment, la police d’Ottawa joue le rôle qui devrait être joué par les travailleurs sociaux.

Il y a aussi des situations où nous devrions déployer des équipes intégrées pour être en mesure d’intervenir correctement.

Un allègement par la présence de travailleurs sociaux à ce niveau permettrait une utilisation plus efficace des ressources limitées de la police dans de nombreux domaines d’intervention critiques.

Il est également important pour la police de disposer d’un programme de développement des meilleures pratiques et d’établir des liens avec les leaders européens en matière d’approches policières modernes et éprouvées.

Stéphanie Plante : Oui. Les budgets de la police doivent être ciblés sur une plus grande assistance en matière de santé mentale. Nous n’avons pas besoin d’augmentations ou d’allocations à des armements. Des budgets ciblés à des services tels que des officiers de liaison où ils peuvent aider la communauté doivent être une priorité dorénavant.

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Vous engagez-vous à plaider pour un financement adéquat des services sociaux et pour des taux durables (augmentés) pour les bénéficiaires du programme Ontario au travail (OT) et du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH) ?

Patrick Auguste : Oui. La solidarité sociale doit s’exercer ici pour les plus vulnérables d’entre nous.

Kim Leclerc : Oui, les tarifs proposés et certains aspects du modèle se font vieux et doivent être modernisés et offrir le soutien nécessaire aux individus.

Stéphanie Plante : Absolument et je vais travailler avec les élu.e.s provinciaux pour plaider en faveur de l’augmentation d’Ow et du ODSP.

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Gouvernance et représentation

Étant donné le dernier rapport de Statistique Canada selon lequel la langue française est en perte d’utilisation, quelles contributions avez-vous apportées par le passé à la défense, à la valorisation et à la promotion de la francophonie de Vanier, et nommez 3 priorités que vous accorderez à ce dossier si vous étiez élu.e ?

Patrick Auguste : J’ai exercé plusieurs mandats dans le leadership de la francophone ontarienne continue d’y être actif
– Plusieurs mandats à la présidence et la vice présidence de l’organisation Développement et paix pour sa section Ottawa francophone
– J’ai entame mon deuxième mandat à la vice présidence de l’organisme Coalition des Noirs Francophones de l’Ontario (CNFO)
Mes 3 priorités à la Ville si je suis élu le 24 octobre prochain sont
– Imposer l’affichage bilingue dans les commerces dans Vanier (Même si ce n’est pas pour l’ensemble de l’affichage)
– Faire d’Ottawa, une ville officiellement bilingue
– Obtenir la parité entre les 2 langues officielles dans l’offre des services de la Ville

Kim Leclerc : La place de la langue française dans notre communauté a chuté dramatiquement depuis la lutte pour la survie de l’hôpital Montfort. L’augmentation du coût du logement dans notre communauté est un facteur qui va accélérer ce mouvement. De plus, pour la première fois, notre communauté risque de ne pas avoir de francophone pour la représenter au niveau municipal.

1- S’assurer que la ville, lorsqu’elle achète des services, garantit le même niveau de bilinguisme que pour les services qu’elle produit elle-même.

2- Protéger et améliorer l’accès aux services francophones, notamment dans le domaine des sports et des loisirs.

3- Désigner des postes clés dont le bilinguisme est obligatoire à l’embauche, comme le chef de police.

Stéphanie Plante : Je lutte contre et je parle aux médias au sujet de l’insécurité linguistique depuis plusieurs années comme vous pouvez lire ici: Francophone parents in fight to keep French schools French | CBC News

J’ai également été présidente du conseil de parents de Francojeunesse pendant la pandémie et je suis appuyée par l’ancienne députée provinciale Madeleine Meilleur.

En tant que Franco-Ontarienne, je suis passionnée par la Francophonie et je veux assurer l’épanouissement et la pérennité de la langue française. Je travaillerai (comme je fais déjà) sans relâche pour lutter contre l’insécurité linguistique dans notre capitale nationale.

Quelques exemples:

Adopter un règlement selon lequel tous les bâtiments de la Ville qui arborent des drapeaux doivent inclure le drapeau franco-ontarien ;
Assurer la parité dans les livres pour enfants en français et en anglais dans les bibliothèques publiques d’Ottawa;
Revoir la programmation des parcs et loisirs en français pour s’assurer que nous avons le même nombre d’options pour les aînés et les jeunes dans les deux langues; et
Travailler avec les organismes de services sociaux francophones pour augmenter le nombre de services de garde francophones dans notre quartier.

Francophone parents in fight to keep French schools French | CBC News
https://www.cbc.ca/news/canada/ottawa/english-in-francophone-schools-1.5257298

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Vous serez l’un des 24 membres du conseil : comment comptez-vous oeuvrer afin que les besoins uniques de Vanier soient satisfaits alors qu’il y a tant d’intérêts concurrents ?

Patrick Auguste : Je mettrai de l’avant lors des discussion que Vanier est le secteur de la Ville ayant le plus de défis en raison des situations suivantes
Quartier ayant la plus grande population vulnérable
Une pression à la hausse des couts sur subie par la proximité du Centre Ville et la présence proche du tourisme
La diversité des communautés qui rend l’adaptation des services plus complexe et couteuse

Kim Leclerc : Je crois qu’il est essentiel de travailler avec tous les élus pour s’assurer qu’ils comprennent que la santé de notre communauté est aussi la santé de la ville. Pour la plupart, nous représentons aux visiteurs ce qu’est la ville d’Ottawa et sa dimension bilingue.

Notre quartier est unique, ce qui signifie qu’il a des besoins uniques par rapport au reste de la ville et qu’il n’a pas d’allié naturel ayant un profil similaire.

Nous avons l’avantage d’être l’un des seuls quartiers que tous les citoyens de la ville fréquentent et l’un des quartiers les plus emblématiques de la ville en dehors de la région.

Nos besoins uniques exigent un statut unique qui doit être pris en compte par l’administration de la ville. Beaucoup d’améliorations dans notre communauté sont au bénéfice de la ville entière, nous n’avons pas à supporter le poids des charges sans avoir droit aux bénéfices.

Stéphanie Plante : Je suis inspiré par les nombreux leaders communautaires qui ont travaillé dans le quartier y compris nos résidents autochtones et inuits, car Rideau Vanier est situé sur leur territoire traditionnel.

J’ai consacré toute ma carrière à la promotion et à la protection de nos institutions et infrastructures démocratiques. Je me passionne pour ma communauté et pour le bien-être de tous les habitants, mais surtout de ceux qui sont en difficulté. Comme résidente de Vanier et de Côte-de-Sable depuis près de 20 ans et fière francophone, j’ai fait du bénévolat et dirigé de nombreux comités et organismes, dont Il était deux fois, Action Côte-de-Sable, le Conseil des parents de Francojeunesse, Refugee 613, Take Me Outside, Run Ottawa, etc.

Mon expérience de travail pour aider à améliorer notre démocratie m’a appris que la démocratie ne peut exister sans une bonne gouvernance, des consultations et collaborations efficaces, et surtout, la transparence. Par conséquent, mon engagement envers les résident.e.s de Vanier est de consulter fréquemment , d’écouter et de connaître leurs préoccupations, de voter au conseil dans leur meilleur intérêt, de me présenter aux réunions des associations communautaires et aux événements communautaires, d’être transparent et d’expliquer pourquoi j’ai voté d’une certaine manière, et accepter les commentaires et les critiques de mes actions afin que je sois tenu responsable.

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Transport

Avez-vous revu les études de la CCN et le rapport de ville au sujet d’un sixième pont et/ou peut-être un tunnel de camions? Comment envisagez-vous la solution ?

Patrick Auguste : Il serait moins couteux de construite un 6e pont qu’un tunnel. Allons ici avec la hauteur de l’investissement le plus accessible

Kim Leclerc : La mise à jour de l’étude sur le sixième lien est une mise à jour d’une étude réalisée en 2013. Les impacts d’un sixième lien pourraient être immédiats dans notre communauté, surtout si le 5e tracé est retenu et/ou si un tunnel est choisi, ce qui pourrait empêcher le détournement d’une partie du trafic lourd.

Malheureusement, dans le cadre de son Plan intégré à long terme pour les liaisons interprovinciales, la CCN ne cherche à régler la situation qu’à très long terme.

Il est absurde que, dans l’une des capitales d’un pays du G7, le lien entre deux autoroutes majeures se trouve sur des rues densément peuplées.

La ville ne peut donc pas attendre et doit mettre en œuvre des solutions qui auront un effet immédiat. Cela peut aller de l’imposition d’une redevance importante pour les camions en transit au contrôle strict des heures de circulation des poids lourds. Le temps de l’attente est terminé, il faut agir maintenant et mettre en place des mesures efficaces tout en travaillant au déploiement de solutions permanentes.

Stéphanie Plante : Oui, je vis quotidiennement les réalités des camions dans le centre-ville et je me suis renseigné sur l’historique des propositions visant à réduire la congestion routière. Je préconiserai des stratégies qui permettent de retirer les camions de nos rues du centre-ville – par exemple, les vélos cargo devraient servir de véhicules de livraison. Je soutiens toute solution aux camions sur King Edward tant qu’il y a l’adhésion des associations communautaires du quartier.

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Que ferez-vous pour rendre le transport en commun et le transport actif plus sûrs et plus fiables dans notre quartier ?

Patrick Auguste : Je travaillerai à obtenir une création d’une piste cyclable securitaire le long des artères importantes et développer une voie réservée pour les autobus

Kim Leclerc : Il est important d’apprendre des meilleurs lors de la planification des transports dans notre ville. Cela commence par une meilleure vue d’ensemble de l’aménagement des rues. C’est pourquoi nous devons apprendre des meilleurs, comme la ville nordique d’Oslo et sa RMR qui est relativement comparable à celle d’Ottawa.

La clé est de placer les citoyens au cœur de la planification des transports de la ville. Actuellement, nous planifions pour les voitures, les cyclistes, les usagers. Nous devons penser le développement des transports davantage en fonction des personnes âgées, des personnes handicapées, des familles, des travailleurs, etc.

C’est ainsi que la ville d’Oslo a pu, au fil des ans, développer les meilleures pratiques et aménager des rues qui favorisent les transports actifs et publics et obtenir l’adhésion de la population, car la ville a été construite pour elle. C’est pourquoi nous serions bien avisés de rattraper notre retard et de prendre les meilleurs éléments de leur guide de planification au lieu de poursuivre une vision de la planification des transports inspirée du sud des États-Unis.

Enfin, il serait bénéfique d’établir des liens de collaboration, voire d’engager des experts ayant travaillé dans de grandes agences de transit européennes et japonaises.

Stéphanie Plante : Pour le transport en commun, je suis en faveur de l’utilisation gratuite du train léger. De plus, les tarifs de transport en commun devraient être dépensés pour améliorer le service. l’Une des préoccupations les plus fréquemment soulevées quand je fait le porte-à-porte concerne OCTranspo et les autobus qui disparaissent, les autobus en retard, etc. OC Transpo doit comprendre qu’elle doit toujours fournir un bon service aux communautés du centre-ville et que son rôle ne consiste pas seulement à déplacer les gens vers le centre-ville et à en revenir. Les gens du centre-ville dépendent du service.

Dans le cadre de notre plan de transport en commun, en plus de préconiser plus de voies cyclables et de bornes de recharge pour véhicules électriques, nous voulons prioriser les zones piétonnes et scolaires pour plus de déneigement, ce qui nous permet de mieux voir les enfants dans nos rues afin qu’ils soient protégés.

Je suis en faveur d’une adoption plus large du contrôle automatisé de la vitesse dans les zones scolaires d’Ottawa. Lorsque la circulation est ralentie, les jeunes et de familles peuvent se rendre à l’école en toute sécurité. Je soutiens également l’apaisement des rues dans un plus grand nombre de rues adjacentes à des zones avec un plus grand nombre d’enfants, qu’il s’agisse d’écoles, de parcs ou d’autres zones à fort trafic et à forte activité, et je plaide pour plus des bosses anti vitesse comme l’un des principaux outils d’apaisement de la circulation.

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